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L’état actuel de la formation et des apprentissages des langues étrangères au Gabon dans l’enseignement supérieur ne permet pas une appropriation de la dimension culturelle du développement, en dépit de la diversité linguistique et culturelle de l’Afrique subsaharienne dans son ensemble. Cette réalité ouvre la voie à la perspective de l’incompréhension sur la capacité des langues endogènes à se constituer comme instrument du développement durable. Le présent article repose sur le postulat que, le défi des langues, aujourd’hui est de contribuer à l’amélioration des conditions de vie. Il propose une approche prospective de la linguistique hispanique ajustée aux langues endogènes, dans la mesure où la transmission des savoirs doit davantage être centrée sur les langues considérées comme vecteurs de compréhension des mentalités, valeurs et discours socioculturels. Autrement dit les disciplines enseignées ont une exigence de s’adapter aux besoins de la société. Mots-clés : Linguistique hispanique, Langues endogènes, interculturalité, Gabon, développement durable.